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1.3.2. Les réflexes simples

Notre organisme possède deux systèmes qui se complète pour coordonner et piloter nos organes :

  • Un système nerveux au câblage précis. Le câblage de notre cerveau est dû aux prolongements des cellules nerveuses, ou neurones qui font des connexions avec d'autres neurones. Différentes régions de notre cerveau peuvent ainsi se tenir au courant de ce qui se passe en un lieu précis.
  • le système endocrinien, ou hormonale, fait plus pensé à une soupe de molécules aux effets diffus.

Les plus simples circuit nerveux que l'on puisse trouver sont sans contredit ceux qui sont responsables de nos réflexes.
Les réflexes sont en effet des comportements automatiques, rapides et très anciens qui ne nécessitent pas l'intervention de la conscience.
Dans un réflexe, on peut distinguer les trois étapes propres à la régulation :

  • le signal envoyé par un capteur sensoriel,
  • le traitement de l'information par un centre de commande
  • ...et la sortie motrice vers un effecteur.

L'exemple ci-contre illustre le réflexe qui contrôle le degré d'étirement de nos muscles pour nous aider à garder notre posture.Schéma de réflèxe d'étirementSchéma de réflèxe d'étirement (Bruno Dubuc 2002)

Il n'y a que deux neurones impliqués dans ce circuit : le capteur sensoriel - un neurone- qui est sensibles à l'étirement du muscle, et le neurone moteur qui stimule en retour le tonus musculaire.
. Enre les deux, une seule jonction...! Le message n'a pas besoin de se rendre jusqu'au cerveau. Le centre d'intégration se situe au niveau de la moelle épinière ! Cet exemple très simple illustre un réflexe qui ne comporte qu'une seule jonction.

Hormone et réflèxe

À la précision des circuits nerveux de notre cerveau câblé, on peut opposer la soupe diffuse que produit notre système hormonal. Mais cette opposition n'est que théorique puisque dans la " vraie vie ", les deux se complètent admirablement bien. Dans certaines situation, la communication se doit d'être rapide et d'aller d'un point précis à un autre.
Dans certaines situations, le cerveau est lui-même producteurs de messagers chimiques qui modifient l'humeur et les états mentaux. Il en va des phénomènes comme l'attention, le plaisir, le sommeil ou l'anxiété. Les substances relâchées influencent tous les neurones alentours et modulent leur activité. C'est un peu comme le volume d'une radio ou son égaliseur de fréquence. Ces boutons ne changent rien à la mélodie diffusée, mais ils peuvent en modifier radicalement l'impact pour notre oreille.

Une troisième situation concerne les hormones diffusées dans le sang par des glandes. Les plus connues sont les hormones sexuelles, mais il y a également les hormones du stress ou des hormones de croissance. La particularité de ces messages est leur durée et le caractère diffus.

Imaginer que vous évitez de justesse de vous faire écraser par un véhicule. Vous avez su réagir dans une fraction de seconde et commander vos muscles pour vous mettre à l'écart. Ceci illustre le caractère précis et rapide de la commande nerveuse. Par contre, l'émotion engendrée par cet épisode va durer plusieurs minutes voir plusieurs heures. L'adrénaline relâché dans le sang va maintenir un état de stress...ceci illustre l'effet durable, mais peu localisé des hormones.